Mobitelex 504 – 17 octobre 2025

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Mobitélex. L'information transport

les décryptages de Mobilettre

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Et si… ?

Et si le dénouement (provisoire ?) de l’invraisemblable crise de gouvernance de l’exécutif permettait aux transports et à la mobilité de trouver une stabilité et une importance qu’ils méritent dans les orientations budgétaires ?

J’en conviens aisément, chercher de l’optimisme dans le capharnaüm politique actuel apparaît aussi saugrenu que vouloir bronzer en faisant de la spéléo ou prendre un cours d’humanisme au Rassemblement National. Et pourtant, sauf à considérer que le Président Macron voudra immanquablement refermer très vite la porte ouverte par Sébastien Lecornu, parce qu’elle le condamnerait à ne plus se mêler ouvertement des affaires hexagonales, quelques lueurs d’espoir adviennent en cette semaine de non-censure automatique. Les rescapés peuvent parfois renverser des montagnes.

Commençons par les signes positifs : plusieurs phrases de Sébastien Lecornu, dans sa Déclaration de politique générale au Sénat, ce mercredi 14 octobre, rajoutées au discours de la veille devant les députés.

Une ode inattendue aux mobilités : « La question de la desserte des territoires est capitale pour éviter qu’un sentiment de relégation ne se développe davantage chez des millions de nos concitoyens. Le ministre des Transports proposera une loi-cadre qui permettra notamment de flécher les recettes des futures concessions autoroutières vers le développement de nouvelles mobilités et de nouvelles infrastructures, notamment ferroviaires.» La crainte était grande que la chute de François Bayrou n’emporte aussi son arbitrage à l’arraché en juillet dernier en faveur d’une loi-cadre.

La question de la stabilisation des financements reste donc prioritaire, et c’est tant mieux.

Une nouvelle étape de décentralisation : «Je proposerai un principe simple, celui de l’identification d’un seul responsable par politique publique. Il s’agira soit d’un ministre, soit d’un préfet, soit d’un élu. Il ne faut pas décentraliser des compétences. Il faut décentraliser des responsabilités, avec des moyens budgétaires et fiscaux et des libertés, y compris normatives.» Le ping-pong des défausses entre l’Etat et les collectivités sur leurs responsabilités dans la dérive des dépenses a suffisamment duré, il est temps d’y mettre un terme en clarifiant les responsabilités. Quitte à engager la bataille, il faudrait aussi limiter le champ des compétences secondaires pour que les collectivités se concentrent essentiellement sur leurs compétences premières.

La confirmation/promotion de Philippe Tabarot (lire aussi ci-dessous) n’est pas anodine. Arrivé un peu par surprise dans le gouvernement Bayrou, il rempile avec un ministère de plein exercice et, manifestement, la confiance personnelle du Premier ministre. Mieux, il fait figure dans une équipe assez baroque, constituée à la va-vite, d’homme d’expérience. Un atout fort, au moment où les discussions s’annoncent tendues avec Bercy.

Car il est un autre séisme qui s’est produit devant les parlementaires, au travers d’une punchline qu’aucun Premier ministre n’avait osée à un tel niveau d’exposition médiatique et politique : «Le budget ne se fera pas à Bercy», a asséné Sébastien Lecornu, ajoutant qu’il assurerait lui-même au banc la défense dudit budget. Les pro-parlementaires n’ont pas pu ignorer ce passage-là…

Calmons un peu notre joie, malgré tout, au vu de la fragilité de l’édifice politique et des pressions qui vont s’exercer sur les non-signataires des censures de ce jeudi 16 octobre. Et soyons conscients des menaces persistantes.

La situation des finances publiques. Elle ne s’est pas soudainement améliorée par la magie d’un habile Premier ministre. Et il sera difficile de trouver des majorités sur des mesures radicales.

La «résilience» de Bercy… et le maintien d’Amélie de Montchalin. Attaqué ouvertement, le ministère de l’Economie et des Finances doit probablement ourdir sa revanche. Et sa ministre des Comptes publics ne semble guère prête à se montrer plus disposée qu’hier à remettre en cause certaines dépenses (aides aux entreprises sans conditions, défiscalisations contestables etc) et à revoir le logiciel de Bercy sur la fécondité des investissements dans les mobilités collectives.

Le clientélisme des élus. Le rééquilibrage des pouvoirs est une bonne chose, après tant d’années où les exécutifs ont abusé de leur puissance au détriment du législatif, pour un résultat très contestable. Malgré tout, le clientélisme n’est pas mort : au moment où il va probablement falloir sacrifier certains projets d’infrastructures (Mobilettre y reviendra), cela va probablement tanguer…

La tentation anti-concurrence. Elle est quasiment explicite chez Jean Castex (lire ci-dessous), assez généralisée chez des parlementaires de tous bords. Et pourtant la concurrence est un moteur prometteur de l’amélioration des offres et des performances, à risques et périls ou dans un cadre conventionné qui décourage les dumpings. L’Etat se montrera-t-il enfin à la hauteur du défi organisationnel et stratégique de la croissance des mobilités ?

Voilà où nous en sommes. Et si nous stoppions au moins pour quelques mois la dégringolade ?

G. D.

Philippe Tabarot en ouverture du congrès de la FNTV, le 15 octobre 2025. © DR


Philippe Tabarot, au-delà des intérêts

Dans le sud-est et tout particulièrement dans les Alpes-Maritimes, l’épicentre politique est légèrement plus à droite que dans le reste du pays… Il faut donc mesurer à cette aune-là la portée de la décision de Philippe Tabarot, sénateur dudit département, de ne pas céder à l’injonction de son parti Les Républicains de quitter le gouvernement Lecornu II. Car si la sanction immédiate (une suspension par son parti) n’est pas forcément irrémédiable et pourrait être assortie plus tard d’une réintégration comme le font souvent les partis de tous horizons, sur place les intérêts électoraux pourraient ne pas commander la même indulgence, du fait notamment de la surenchère permanente alimentée par Ciotti & Cie.

Sur la scène du congrès de la FNTV, ce mercredi 15 octobre, pour sa première sortie de ministre renommé, Philippe Tabarot a fini son discours par quelques notes personnelles qui permettaient de comprendre un peu mieux son «audace», et qu’il nous a confirmées quelques instants plus tard. Comment dire non à un Premier ministre qui vous donne (pour la première fois depuis 1988 !) un ministère des Transports de plein exercice et revalide le projet de loi-cadre pour le financement des mobilités, quand en prime le secteur vous envoie depuis début septembre des messages nombreux et non équivoques de soutien ? Certes, avec quelques syndicalistes ce n’est pas franchement la lune de miel, mais à quelques rues du boulevard Saint-Germain un nouveau collègue saura mettre l’huile nécessaire…

Demandez à quelques ministres éphémères combien c’est difficile de ne laisser que des traces tout aussi vite effacées par l’impitoyable temps politique. Rien ne dit que le gouvernement Lecornu survivra au débat budgétaire, mais en faisant le pari d’une mission de sauvetage Philippe Tabarot peut se construire un bilan plus consistant que les miettes arrachées par ses prédécesseurs. A lui de jouer, notamment sur la loi-cadre et le PLF 2026.


AUDITION

Jean Castex au Sénat, le show et le froid

Mercredi 15 octobre devant les sénateurs, lors de son audition dite «article 13» en vue de sa nomination à la tête de la SNCF, l’ancien Premier ministre a assuré le spectacle devant une assistance complice qui n’a guère réagi à quelques passages étonnants voire stupéfiants. Mobilettre y était.

Jean Castex au Sénat

Jean Castex au Sénat, le 15 octobre 2025. @DR


Il a fini son audition, mais ses phrases, toujours pas. Jean Castex au Sénat, devant la Commission du développement durable pour la quatrième fois en trois ans, c’est le spectacle assuré. On ne s’ennuie pas, au contraire, on finit un peu lessivé par la saccade, l’exclamation, le contrepied. Difficile, au demeurant, de citer des phrases complètes – prenez trente minutes pour regarder le replay… Arrêtez-vous à la séquence qu’on a envie d’appeler «Colombo», Jean Castex racontant avec enthousiasme son expérience des trains de nuit avec sa femme.

Les sénateurs, eux, à l’exception de quelques-uns qui s’obligent à être à la hauteur de l’exercice (Olivier Jacquin, Franck Dhersin, Daniel Guéret, Jacques Fernique, Saïd Omar Oili), succombent à leur prisme territorial et foncent tête baissée dans la démagogie localo-locale : «Viendrez-vous nous voir, monsieur le Premier ministre ?» Le président Jean-François Longeot a même parachevé en personne l’approbation générale par une bafouille maladroite, avant même le vote de ses collègues : «Je considère qu’il va pouvoir accéder comme PDG de la SNCF (sic)».

Tel un showman, Jean Castex avait soigné son entrée

«En 2019 il se trouvait que j’ai été moi-même candidat à la présidence de la SNCF. Je le souligne pour essayer de vous convaincre de la cohérence de mon projet. Bon, je me suis occupé dans l’intervalle, utilement je l’espère.» Rires. Tout au long de son propos liminaire, le candidat Castex a effectivement montré qu’il connaissait son affaire : priorité au réseau et à la capacité, amélioration de la vie des voyageurs au quotidien, rôle social du PDG qui incarne l’entreprise etc. «J’ai fait mes petits calculs : il y avait 102 000 matériels en 2019, il y en a 96 000 en 2023», énumère-t-il. Mobilettre ne le contredira pas sur ce point, nous avons suffisamment mis en évidence l’excessive attrition du parc TGV. Manifestement le futur PDG a conscience du défi de la croissance, et il a même quelques idées, sur les marques et les offres, qu’il réserve aux équipes… Préparez-vous!

Alors, qu’est-ce qui cloche dans le paysage ? On ne va quand même pas reprocher au candidat Castex de parler simple et d’éviter les tirades techno, de témoigner de son engagement et de sa fougue, au plus près du terrain des cheminots, des usagers et des élus ? Chacun son style, et les trains seront bien gardés ?

On va essayer d’ordonner nos étonnements.

1) Un auto-bilan flatteur à la tête de la RATP qui l’autoriserait à candidater à la SNCF. Certes, nous le répétons volontiers, il a pacifié l’entreprise et remis en ordre la production, grâce à l’Etat et à IDFM; il a traversé très correctement l’ouverture à la concurrence du périmètre historique des bus Paris/petite couronne. Mais pas un mot sur une culture client bien en retrait de celle de la SNCF ou sur une productivité très insuffisante. C’est pratique, Jean Castex s’occupe de tout: son bilan, ses déports, sa feuille de route. L’Etat c’est lui?

2) Une focalisation sur l’activité ferroviaire voyageur, celle qui accapare les politiques. Un sénateur l’a d’ailleurs interrogé sur son projet en général («Les priorités sont partout, où sont les vôtres ?»), Olivier Jacquin sur Geodis et Keolis. Il fut assez laconique, y compris sur l’architecture générale du groupe qui, rappelons-le, a contribué à sa résistance pendant le Covid – alors que le souvenir de Jean Castex Premier ministre est «d’avoir empêché la SNCF de s’effondrer (sic)».

3) Une approche très partielle des problèmes du fret. Jean Castex s’est étonné du plan de discontinuité de Fret SNCF, lui qui raconte s’être battu en 2021/2022 «contre les recours de la Commission», faisant ainsi passer Clément Beaune pour un munichois… En réalité il n’avait pas convaincu Bruxelles car les aides d’Etat illégales étaient prouvées.

4) Une conception de la concurrence elle aussi très particulière, à l’image de ce qu’il pense du fonds de concours, «auquel devraient aussi souscrire les concurrents de la SNCF». Ses jeunes sherpas ont-ils oublié de lui rappeler que le fonds de concours est un fléchage des bénéfices de SNCF Voyageurs (donc très essentiellement du TGV) vers SNCF Réseau pour éviter qu’ils ne soient accaparés par le budget général de la Nation ? Les nouveaux entrants s’acquittent déjà de péages LGV dont le taux de couverture atteint 125%, donc ils contribuent à une redistribution. La solution aux lignes dites déficitaires passera par d’autres mécanismes qu’une taxe sur les opérateurs alternatifs qui serait assimilable à une nouvelle barrière à l’entrée.

5) Une vision datée du service public. «J’espère que si nous perdons des appels d’offres ils seront gagnés par des groupes de service public», s’est-il exclamé. Comment pourrait-il en être autrement quand des entreprises, publiques ou privées, concourent à des DSP ou se conforment à des OSP ?

D’évidence Jean Castex est un homme engagé et compétent. On le voit bien en VRP du groupe, allant quémander les subsides publics, discuter sur le terrain avec les parties prenantes, négocier avec les personnels, assurer la cohérence du groupe. Saura-t-il résister à la passion du détail et à l’interventionnisme au quotidien, accepter le développement de la concurrence et s’inscrire dans la logique du Nouveau Pacte Ferroviaire de 2019, à savoir une présidence stratégique en surplomb des SA du groupe ?

La HATVP est incompétente…

Cette fois-ci ce n’est pas Mobilettre qui le suggère… Jean Castex en personne a révélé au cours de son audition que la HATVP s’était déclarée incompétente quant aux questions relatives à d’éventuels conflits d’intérêt le concernant, car elle ne régulerait que les passages du public au privé. Drôle de défausse ; elle aurait dû se déclarer incompétente au moment de la nomination de l’ancien Premier ministre à la RATP entreprise 100% publique, au lieu de l’autoriser avec des réserves dont elle ne s’est jamais enquise de leur respect. Bref, la farce continue.

C’est donc la Commission de déontologie du système ferroviaire qui va devoir se prononcer sur les auto-déports de Jean Castex en matière d’appels d’offres. Bon courage… Le match est plié : aucune instance ne va donc se saisir dans sa complétude du respect de l’équité concurrentielle posé par le transfert de Jean Castex.

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STRATEGIE

SNCF Voyageurs poursuit sa transformation

Selon nos informations Xavier Ouin quittera prochainement la puissante direction du Matériel.

Qu’on se le dise, les deux grandes SA du groupe SNCF n’attendent pas l’arrivée de Jean Castex pour mettre en œuvre leurs stratégies respectives. SNCF Réseau est passé à l’application de Résonances, malgré les problèmes juridiques en Normandie, SNCF Voyageurs poursuit sa transformation qui consiste à regrouper en 2026 ses activités dans quatre ensembles cohérents (TGV Europe, DSP, Matériel, Connect & Tech), le tout coiffé par trois directions (RH, Stratégie et Performance, Sécurité) et le cabinet de la présidence. Les consultations des CSE se poursuivent cet automne.

Le casting est appelé aussi à évoluer. Selon nos informations le cabinet Russell Reynolds s’est vu confier le recrutement d’un nouveau directeur du Matériel, en remplacement de Xavier Ouin, en poste depuis plus de dix ans. Objectif : ouvrir encore davantage le Matériel aux demandes de ses clients, internes et externes, pour accroître la qualité des réponses de SNCF Voyageurs.

Rappelons que cette réorganisation générale est conçue pour correspondre aux volontés de transparence des comptes des autorités organisatrices régionales et pour s’adapter à la généralisation de la concurrence.

D’ores et déjà, 1 200 transferts de personnels ont déjà eu lieu vers des sociétés dédiées, à l’occasion des gains de contrats de DSP. En 2026 ils seront 2 600 à faire le même chemin.

Gares & Connexions, l’arrivée d’ARB

Comme nous l’annoncions en exclusivité fin août, Alain Resplendy-Bernard est devenu officiellement ce mercredi directeur général de Gares & Connexions, la filiale de SNCF Réseau, à la suite d’un conseil d’administration. Celui que certains appellent déjà ARB, jusqu’alors directeur de l’immobilier de l’Etat, aura la responsabilité d’accompagner la croissance des flux dans les gares, d’amplifier les programmes de rénovation et de trouver des ressources nouvelles.

Cette nomination officielle intervient après un interim sans remous ni problèmes assuré par l’expérimenté Alain Quinet.

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RENDEZ-VOUS

Aux RNTP à Orléans, les débats seront animés !

Le calendrier de sa probable nomination à la tête de la SNCF ne dit pas encore si Jean Castex pourra se rendre ès qualité aux RNTP d’Orléans, du 4 au 6 novembre prochain. En revanche, il pourrait y avoir le ministre des Transports, Philippe Tabarot, confirmé dans le gouvernement Lecornu II rescapé des deux motions de censure de cette semaine.

Le programme des conférences, les inscriptions

A noter particulièrement, pour introduire le thème général «Municipales 2026 : mieux connecter les territoires», un échange dès le mardi 4 novembre en ouverture du congrès entre Blanche Leridon (Institut Montaigne) et Thierry Pech (Terra Nova), animé par Gilles Dansart (Mobilettre). Comment évoluent les rapports des citoyens avec leurs élus locaux ? Quelles ambitions de vivre ensemble au travers des politiques publiques ?


EVENEMENT

WorldSkills 2025 à Marseille : au bonheur des jeunes

Au Parc Chanot, à côté du stade Vélodrome, ce sont 40 000 à 50 000 jeunes qui ont pu découvrir des métiers en situation réelle. De très nombreux administrateurs de l’UTPF avaient fait le déplacement de Marseille, ainsi que des élus régionaux, pour soutenir cette manifestation dynamique et originale. ©DR


«J‘éprouve une certaine émotion à voir tous ces jeunes découvrir des métiers qu’ils exerceront demain. On parle souvent d’une génération qui n’a pas envie de trop travailler. Ici, leur enthousiasme fait très plaisir à voir». C’est le local de l’étape, Hervé Beccaria, directeur général de la RTM, qui confiait jeudi matin à Mobilettre ses premières impressions peu après l’ouverture des WorldSkills 2025. Depuis la précédente session de Lyon, en 2023, l’UTPF s’est inscrite dans cette opération qui va drainer jusqu’à ce samedi entre 40 000 et 50 000 jeunes au parc Chanot, à deux pas du stade Vélodrome. Les métiers du transport sont donc présents aux côtés de ceux de la construction, de l’industrie, de la communication, du numérique, de l’hôtellerie-restauration, du végétal, du service et bien-être…

Florence Poivey, la présidente des WorldSkills, vante très bien le changement d’approche à l’attention des jeunes: «50% des espaces sont consacrés à des démonstrations, et pas aux habituels prospectus. L’idée est de permettre la découverte de métiers en situation réelle, d’offrir une belle vitrine d’attractivité.» De fait, des jeunes se sont essayés à la conduite de bus et cars ou ont appris la maintenance des caténaires.

De très nombreux administrateurs de l’UTPF ont fait le déplacement de Marseille, autour du président Mallet et de la déléguée générale Florence Sautejeau, qui ont profité de l’occasion pour présenter une formidable BD, «Voie de femmes», sur la lente mais progressive féminisation des métiers ferroviaires (20% aujourd’hui), et signer une convention France Travail/UTPF/FNTV sur une plate-forme d’information et de recrutement pour le secteur des transports urbains, interurbains et ferroviaires. A Marseille, France Travail avait convié tous ses délégués régionaux (une soixantaine) pour participer à cette «facilitation de la rencontre des mondes», pour reprendre l’expression de Florence Poivey.

Une chose est sûre, entre le programme Transformeurs et les WorldSkills, il se passe quelque chose sur les fronts de l’information et de la formation aux métiers du transport et de la mobilité, qui rejoignent en visibilité et en dynamique des secteurs déjà aguerris aux démonstrations pratiques à grande échelle.

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INVITATION

Le 26 novembre à Paris, les 30 ans d’Avenir Transports

Créée en 1995 à l’initiative de Dominique Bussereau, l’association parlementaire Avenir Transports co-présidée aujourd’hui par Pascale Gruny, sénateur et Christophe Plassard, député organise pour son anniversaire un débat : «Trois décennies d’évolution des mobilités, et après ?», animé par Gilles Dansart de Mobilettre. Avec notamment Sophie Mougard, inspectrice générale du développement durable et ancienne directrice générale du Stif, les duettistes Dominique Bussereau et Gilles Savary et en cloture le ministre des Transports Philippe Tabarot.

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