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Vous reprendrez bien un quart (de siècle) ?
Quelques impressions de cette semaine de rentrée 2025.
Pierre Desproges racontait en 1988 : «Le jour de la mort de Brassens j’ai pleuré comme un môme. J’ai vraiment pas honte de le dire. Alors que – c’est curieux – mais, le jour de la mort de Tino Rossi j’ai repris deux fois des moules.» Qu’avez-vous repris mardi dernier, à la mort de Jean-Marie Le Pen ?
C’était une époque où l’on ne craignait pas les accusations d’irrespect en tous genres. En l’occurrence, le parcours et le pedigree du défunt de Saint-Cloud autorisent une certaine absence de modération.
Trois jours avant, c’est Claude Allègre qui s’en allait, dont le bilan d’une vie, pour le coup, n’est pas réductible à ses multiples provocations. Quelques rares médias se sont posé la question de leur propre rôle dans la surreprésentation de ses saillies climatosceptiques, et donc dans la fabrication du débat public. Mais la mécanique infernale a continué, elle s’est même amplifiée : «Donnons la parole au docteur Raoult, puisqu’il est antivax». Sur quelles bases de crédibilité scientifique
? Au nom de quoi ? De la contradiction ? Même le président Macron s’était rendu à Marseille…
Alors pourquoi ne pas continuer sur une aussi mauvaise voie: Michaël Delafosse et Patrice Vergriete tous les jours en hérauts de la gratuité pour parler du transport public ? Et Fabrice Lucchini face à Anne Hidalgo ? François Ecalle face à Jean-Pierre Farandou ? Que représentent-ils ?
Résister à la fatalité du grand cirque.
Garder la mémoire. Rappeler les faits. Il fut un temps pas si lointain où un ministre battu au suffrage universel ou mis en examen devait observer une certaine période de retrait. C’est quasiment l’inverse aujourd’hui, dans les nouveaux gouvernements : je suis battu-e, donc je reviens. N’est-ce pas Amélie de Montchalin ? Quant à Aurore Bergé, le bureau de l’Assemblée nationale a saisi en octobre la Justice pour faux témoignage dans l’affaire des crèches privées. Elle est pourtant redevenue ministre.
Déjà, en cette première semaine de l’année, les premiers événements et la routine des annonces. SNCF Réseau décrète dimanche soir pour le lendemain un stop circulation sur une partie de son réseau, y compris en Ile-de-France qui n’allait être que peu touchée par les intempéries. Excès de précaution ? C’est inhabituel, tellement le corps social SNCF se fait d’ordinaire une fierté de braver les éléments pour assurer la permanence des circulations. Mais c’est peut-être une nouvelle façon de faire plus efficace (lire ci-dessous).
Deux jours plus tard sa sœur SNCF Voyageurs annonce en grande pompe ses tarifs 2025 sur la grande vitesse et persiste à proclamer un taux d’augmentation moyen (+1,5%) quand la perception des tarifs par une grande majorité de voyageurs continue à dépendre de l’application du yield management, et donc depuis trois ans d’une tension inédite offre/demande. Le grand malentendu continue.
Premiers vœux mercredi, par l’UTPF (lire ci-dessous). Trois des quatre ministres de 2024 étaient là (Beaune, Durovray, Tabarot). Inédit. «La liste des rendez-vous est déjà très longue», sourit le dernier nommé, qui ne fait pas semblant d’être là pour l’éternité. En ces temps incertains le pragmatisme n’est plus facultatif.
Mardi prochain, la Déclaration de politique générale du Premier ministre. Il serait fortement souhaitable qu’en toute hypothèse un Budget soit voté au plus vite pour ne pas précipiter le pays dans le chômage et la récession. Les effets commencent à se faire sentir sur la commande publique, les embauches, les projets.
Un accord sur le PLF 2025 avec le PS, les Verts et le PC, que pourrait parachever l’instauration de la proportionnelle, bouleverserait enfin l’échiquier politique – jusqu’à tourner la page de la confusion et du déclinisme ? Et si 2025 se révélait plus féconde qu’annoncé ? G. D.
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TRANSPORT PUBLIC ET FERROVIAIRE
Stop Fraude, la récompense de l’effort
La mise en place d’une application de vérification des adresses des contrevenants, pour concrétiser la loi Savary-Le Roux, a duré neuf ans. On peut se désoler du scénario et se réjouir de l’épilogue.
La photo de la rentrée
De gauche à droite, mercredi dernier lors des vœux de l’UTPF, les opérateurs réunis pour célébrer Stop Fraude : Hervé Beccaria (RTM), Marie-Ange Debon (UTPF), Thierry Wischnewski (Tisseo), Patrice Lovisa (UTPF), François Durovray, Christophe Fanichet (SNCF Voyageurs), Thierry Mallet (Transdev), Philippe Tabarot, Agnès Diallo (Imprimerie Nationale), Jean-Pierre Farandou (SNCF), Jean Castex (RATP), Florence Sautejeau (UTPF), Rodolphe Gintz (DGITM), Clément Beaune.
L’UTP a eu l’idée et le timing. L’idée : rompre avec des vœux excessivement protocolaires (l’année dernière, Christophe Béchu, trente minutes pour ne rien dire mais avec la manière), en mettant en vedette leur bonne nouvelle de la fin 2024, un décret du 3 décembre autorisant les opérateurs de transport à accéder aux informations fiscales, via un dispositif sécurisé, pour vérifier les adresses des contrevenants. Le timing : organiser ces vœux 2025 le jour même du lancement de l’application Stop Fraude, ce mercredi 8 janvier. Joli plan com de début d’année !
La lutte contre la fraude obéit autant sinon plus à une nécessité d’équité et de sûreté, revendiquée par les voyageurs, qu’à un intérêt pécuniaire (le manque à gagner atteindrait 700 à 800 millions d’euros par an, dont 350 millions pour la seule SNCF). Le dispositif est très sécurisé, avec l’Imprimerie Nationale comme tiers de confiance, et un accès limité aux noms et adresses postales. Pourtant, la suspicion plane encore un peu : «Ah bon, mais ils vont avoir accès à mes informations fiscales ?», interroge M. ou Mme Michu.
Au demeurant, c’est justement parce que la CNIL puis le Conseil d’Etat ont voulu exclure toute hypothèse d’une disposition attentatoire à la protection des données personnelles que la mise en application de la loi de 2016 fut si longue et difficile, avec notamment l’échec d’un premier dispositif, appelé Vacs. Y a-t-il encore une petite faille dans Stop Fraude ? On a beau chercher, on ne trouve qu’un cas, celui où un voyageur contrevenant sans document d’identité donnerait non pas un nom et/ou une adresse fantaisiste, mais le nom et l’adresse d’une autre personne, bien réelle, qui recevrait alors une amende à payer – et la charge de prouver qu’elle n’est pas la contrevenante. Il s’agirait alors d’une usurpation d’identité, sévèrement réprimée par la loi : jusqu’où les fraudeurs d’habitude sont-ils prêts à aller ?
Il est à souhaiter pour éliminer tout risque de ce type que la vérification du couple identité/adresse du contrevenant puisse se faire au moment même de l’infraction, et non a posteriori. C’est l’un des objets de la PPL dite Tabarot déposée en février 2024 au Sénat. Faudra-t-il neuf ans pour qu’elle soit votée puis mise en application ?
Philippe Tabarot, premières priorités
On ne sait pas si le nouveau ministre a déjà un peu perdu de ses 116 kg avoués avant Noël, mais sur l’estrade face aux professionnels de la mobilité, pour son premier discours public, il est apparu un tantinet marqué, après une entrée en mêlée énergique, suite à sa nomination surprise le 23 décembre dernier, pour suppléer François Durovray barré in extremis par François Bayrou pour sa proximité avec Xavier Bertrand.
Cela ne l’a pas empêché de fixer ses priorités, la sécurité et la sûreté, d’abord, puis le développement d’offres multimodales au plus près des territoires (notamment les Cars Express chers à son prédécesseur). Les moyens financiers ? «Je m’engage à tenir en 2025 la conférence promise pour le financement des mobilités, mais pas dès février, nous serons occupés par les discussions budgétaires».
En quelques semaines la donne gouvernementale pourrait changer, avec un nouveau Premier ministre qui fixera des agendas conformes à ses priorités politiques, et surtout un nouveau ministre de l’Economie et des Finances qui pourrait prendre du poids politique et de l’autorité au sein du gouvernement s’il réussit sa négociation budgétaire avec les parlementaires. Wait and see.
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ANALYSE
Vie et mort du Plan vélo
Pendant six ans, les collectivités ont pu compter sur un engagement inédit de l’Etat en faveur du vélo. Malgré son succès, cette politique va faire les frais des restrictions budgétaires. A moins que…
Le Plan vélo est-il vraiment mort ? Peut-être pas tout à fait. « Je l’ai personnellement mis sur la table » dans les discussions entre la gauche et le gouvernement, confiait Marine Tondelier jeudi 9 janvier. A la reprise, le 15, au Sénat, « les concertations se poursuivront avec toutes les forces politiques », assure le sénateur écologiste Jacques Fernique. Elue comme lui du Bas-Rhin, département qui ne ménage pas ses efforts pour créer des aménagements cyclables, Laurence Muller-Bronn (LR) relate un appel passé le 6 janvier au soir à Philippe Tabarot, « tout à fait sensible à la problématique » et disposé à « recevoir assez vite » les élus, regroupés depuis le 1er janvier dans le Réseau vélo et marche (RVM, fusion du Club des villes et territoires cyclables et marchables et de Vélo et territoires, 450 collectivités).
Depuis 2017, quelque 250 millions d’euros étaient versés chaque année, soit environ 20% des investissements pour le vélo en France. Les territoires ruraux, qui avaient entamé grâce à la LOM une politique cyclable, la seule mobilité à leur portée, appréciaient la pluri-annualité des aides. Mais elles ne se sentent plus soutenues. « Une politique publique totalement supprimée, ça n’arrive jamais. En général, on baisse les niveaux de financements », observe Françoise Rossignol, co-présidente du RVM, en soulignant que les montants demeurent bien inférieurs au fer ou à la route, pour des résultats probants. Entre 2019 et 2024, la fréquentation des axes cyclables a progressé de 40% et, c’est moins connu, les compétences des ingénieurs se sont renforcées. Comme peuvent le constater les vélotaffeurs, les aménagements cyclables que l’on conçoit aujourd’hui sont de bien meilleure qualité que ceux des années 2000.
Même si les fonds promis pour 2024 ont été tout bonnement effacés, amenant des régions et des départements à réduire eux aussi leurs co-financements, les représentants du RVM jouent la responsabilité. Ils se disent prêts à « participer à un effort global ». Que garder, que jeter ? Chrystelle Beurrier, l’autre co-présidente, répond en creux : « Nous ne sommes pas prêts à sacrifier les infrastructures sécurisées ». Personne ne se battra donc pour les aides à l’achat de vélos, issues de la loi Climat, au total 40 millions d’euros en 2023. C’est aussi l’avis du député macroniste Guillaume Gouffier Valente, pour qui ces subventions font « doublon » avec les aides locales.
Tout semblait pourtant rouler à bonne allure.
La reconnaissance de la bicyclette comme moyen de transport résulte d’années de mobilisation d’usagers réguliers, devenus militants clairvoyants et persévérants. C’est parmi eux que l’on peut croiser, une niche politique assez rare pour être soulignée, des nostalgiques de l’époque Borne. « Dès sa nomination à Matignon, elle a lancé à Matignon un plan financé jusqu’à 2027 », rappelle Françoise Rossignol. La Première ministre promettait alors « un comité interministériel vélo », avec les transports, le tourisme, l’économie, les sports, la solidarité, l’éducation nationale. « Mais ce comité ne s’est réuni qu’une fois, à son lancement, puis plus jamais », déplore Chrystelle Beurrier. Premier déraillement.
Le secteur, faute d’inter-ministériel, a en revanche testé le « pluri-ministériel ». Clément Beaune s’était incontestablement engagé, privilégiant le dialogue avec la FUB. Patrice Vergriete a été celui qui a intégré les réseaux cyclables aux Serm, mais c’est tout. Le 30 mai 2024, dix jours avant les élections européennes (et la dissolution), il évoquait les JO face à des journalistes : « On pourra prendre son vélo, pour un événement qui se produit une fois par siècle ». Semblant oublier ceux qui l’enfourchent trois fois par jour.
Les relations avec François Durovray étaient cordiales. « On a été reçus quatre fois ». Mais c’est lui qui, abruptement, a annoncé la fin des aides, dans des circonstances glaçantes. Le 21 octobre, suite à la mort du jeune Paul Varry, délibérément écrasé alors qu’il circulait sur une piste cyclable parisienne, le ministre lançait une mission contre les violences sur la route. « Et là, autour de la table, j’ai compris que le Plan vélo serait supprimé. J’étais abasourdie », se souvient Chrystelle Beurrier, qui n’a toujours pas digéré ce « manque de respect ». Philippe Tabarot, enfin, n’est pas un inconnu, mais va-t-il durer ? Le pouvoir de Bercy reste immense, qui n’a daigné jeter un œil sur le secteur, sous le chaperonnage de Roland Lescure, qu’au moment où les usines d’assemblage promettaient une réindustrialisation.
L’impératif budgétaire suffit-il à expliquer la suppression sans préavis d’une politique publique utile et efficace ?
Comme le dit le chroniqueur Léry Jicquel (Le Concentré Vélo), « on a bien dû échouer quelque part pour en arriver là ». Le mouvement pro-vélo, fort des presque 300 000 participations au dernier baromètre de la FUB, en 2021, demeure le seul qui se soit massivement mobilisé en faveur d’un moyen de transport alternatif à la voiture. En portant une solution qu’ils considèrent comme quasi-universelle, les militants ont toutefois négligé leurs alliés naturels. Les débats qui animent le secteur des transports publics, renforcement de l’offre, billettique, financement, fraude, etc, laissent de marbre la cyclosphère, centrée sur l’accès et le stationnement en gare. Enfin, la production de cycles certes made in France mais vendus au prix de trois ou quatre smics, après la pandémie, a renforcé l’image d’un mode de transport élitiste.
En conséquence, faut-il s’étonner si François Delettraz, président de la Fnaut depuis avril 2024, dépense son énergie à combattre la politique cyclable parisienne, multipliant les contre-vérités ou si Jean Castex, reçu début novembre dans un amphi de Sciences Po, proclame que les pistes cyclables ont pris la place des couloirs de bus, ce qui est factuellement faux ?
Malgré la tempête, certains tiennent bon. Paris poursuit sur sa lancée. A Lyon, le budget vélo n’a pas bougé, même si Fabien Bagnon, vice-président, a reporté « au prochain mandat » quelques tronçons des voies lyonnaises, « en raison d’un cumul de travaux sans précédent ». Quelques discours se veulent même visionnaires : « Quand on manque d’argent public, la tentation est de tout baisser. Mais il faut faire des choix, et si on veut que la part modale triple, on ne va pas relâcher l’effort », lâchait Valérie Pécresse, le 5 décembre, lors des « Rencontres régionales du vélo ». En 2025, le budget francilien passe de 80 à 85 millions. Le vélo redevient une politique locale, sans envergure nationale. Tant mieux pour les collectivités qui en ont les moyens, et tant pis pour les autres. O. R.
GESTION DE CRISE
Stop Circulation, un dispositif à consolider
Dès dimanche soir, un Stop Circulation prévoyait pour le lendemain lundi une interruption de trafic sur plusieurs lignes ferroviaires franciliennes, par anticipation de la tempête Floriane. Excès de précaution ou efficacité stratégique ?
Au vu des faibles dégâts provoqués par la tempête Floriane lundi en milieu de journée (une vingtaine d’incidents dont une quinzaine d’arbres tombés), la décision assez radicale prise la veille au soir d’interrompre les circulations sur plusieurs lignes du réseau francilien a surpris. Même si la totalité des trains supprimés (185 sur les 6300 de la journée) reste modeste, la question se pose d’une mesure aussi radicale.
SNCF Réseau rappelle le contexte de Stop Circulation, à savoir la couverture des risques : arbres qui tombent, trains et voyageurs bloqués, mise en danger des agents. Mais aussi l’objectif recherché, à savoir de bonnes conditions de dépannage et une reprise des trafics rapide et sûre.
En l’occurrence, la pointe du lundi soir a été correctement assurée (3,6% d’irrégularités), et l’on peut même considérer que le timing de la tempête (de 9h à 14h) a joué dans la décision de suspendre nombre de circulations : mieux vaut éviter la pagaille de fin de journée que sauver des missions de milieu de journée moins sensibles. Fin de l’histoire ?
Les éléments nécessaires à la prise de décision méritent probablement d’être affinés. Mieux identifier encore les tronçons à risque pour déterminer au plus près les Stop Circulation en fonction des données météorologiques fournies par Météo France, mieux préparer les critères et les formes de la prise de décision. Ainsi, il serait logique que l’autorité organisatrice soit insérée dans la boucle de décision SNCF Réseau/Transilien, y compris parce que le contexte change: en mai prochain, l’attribution de la ligne L pourrait se faire à un autre exploitant que SNCF Transilien.
Quoi qu’il en soit, la séquence du lundi 6 janvier illustre peut-être une sorte de changement de doctrine dans la gestion des situations perturbées. Et, surprise, c’est une innovation JO qui change un peu la donne en la matière. L’été dernier, faute de pouvoir accéder aux infrastructures de la ligne C par la route (du fait des restrictions de circulation), SNCF Réseau et Transilien ont inventé les «trains-taxis», qui pouvaient acheminer des cheminots sur les différents sites en début de journée. En voilà une bonne idée : et si à l’issue de grosses perturbations climatiques, on véhiculait les bûcherons via un premier train à vide qui s’arrête à la demande au gré des arbres abattus ? La réflexion est consécutive à de récents incidents dans l’Yonne pendant lesquels les bûcherons en voiture ont eux-mêmes été entravés par les intempéries. Privilégier la rapidité de la reprise plutôt que la permanence des circulations coûte que coûte : pourquoi pas, mais il faut prendre en compte toutes les données de l’équation, notamment le volume des voyageurs concernés par Stop Circulation.
Dispariton
Gérard Perrin, ancien président du GNTC
Il avait fait l’effort de venir à Paris en octobre 2023 pour ce qui fut sa dernière Assemblée générale du GNTC (Groupement national du transport combiné). Gérard Perrin, 71 ans, est décédé en fin d’année dernière des suites d’une longue maladie. Grande figure du secteur, il avait co-présidé la FNTR en 2003, mais il s’était surtout engagé en faveur du combiné, jusqu’à prendre la présidence du GNTC en 2010, jusqu’en 2014 (puis sa trésorerie jusqu’en 2017). Sa gentillesse et sa compétence ne l’empêchaient pas de délivrer à sa manière quelques vérités bien senties. Mobilettre adresse ses plus sincères condoléances à sa famille.
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